Au bord du Golfe Persique, le sud de l’Iran ne déroge pas à cette douceur de vivre propre à tout littoral.
Le temps s’étend sous la brise iodée. Le pas est lent et contemplatif. Les sourires généreux et tendres se découvrent à chaque coin de rue.

De l’île de Qeshm à Bandar Lengueh, les femmes en tchadors colorés portent déjà leurs masques traditionnels, qui les protègent sous les cinquante dégrées de l’été. Par habitude. Par pudeur. Mon regard fasciné par leurs majestés les poursuit timidement sur la chaussée.

Bientôt, ce sera la fin de l’hiver et la chaleur implacable dominera l’atmosphère ambiante.